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TESTIMONIALS.

In order to lay before the public the opinions of some of the most eminent French, English, and other manufacturers, regarding the merits of our patent power looms, we subjoin several Testimonials, which have been received by us on the subject. We have not translated the French documents, preferring to give them exactly as received from the several parties; and, besides, it saves room: any person however, who does not understand the language, but who may feel anxious to ascertain what these documents contain, need be at no loss for a translator. The English Testimonials will, per haps, be sufficient to satisfy most people, without any additional proof.

COPIE.

JE soussigné P. A. Pihet, constructeur Mécanicien, demeurant à Paris, avenue Parmentier, No. 3, déclare que j'ai connu M. C. G. Gilroy natif de la Grande Bretagne vers le mois de Décembre 1834, et que j'ai passé contrat avec le dit Sr. C. G. Gilroy pour la construction d'un nouveau métier de son invention et pour lequel des brevets ont été pris en France par M. Pihet pour cette même invention, qui consiste en un moyen mécanique par lequel la machine appellée Jacquart marche par un moteur quelconque, et qui permet de supprimer entièrement les moyens à la main employés jusqu'à ce jour pour obtenir les mêmes résultats. Le dit Sr. C. G. Gilroy ayant mis à exécution le dit métier dans mes ateliers, depuis la date ci-dessus exprimée jusqu'à ce jour a demandé et obtenu des patentes ou brevets pour l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande, où il désire propager sa découverte. En conséquence, je déclare donc, dans l'intérêt de la vérité, que le métier de l'invention de M. C. G. Gilroy, et qu'il a construit chez moi, pour faire marcher sans aucun aide le mécanique Jacquart ainsi nommé, a été établi sous tous les rapports à mon entière satisfaction, et qu'il produit des étoffes parfaites, sans etre plus sujet à se déranger qu'un simple métier mécanique pour calicot, et qu'enfin, toutes les étoffes façonnées et autres peuvent y etre fabriquées en changeant seulement les cartons et sans toucher au mécanisme. Le métier marche à raison de 100 et même 115 coups de la navette à la minute, soit pour faire une étoffe forte ou légère, et d'excellente fabrication.

Je déclare également que je considère M. C. G. Gilroy comme un homme très industrieux et d'une grande persévérance; qu'il est très capable de mener à fin ce qu'il promet au sujet de ses perfectionnemens et inventions concernant les métiers à tisser.

En foi de quoi je lui ai délivré la présente attestation pour lui servir en tant que de besoin.

Fait à Paris le quatre Mars 1838.

Approuvé l'écriture

Signé-P. AUG. PIHET.

Nous soussignés, ayant vu en pleine activité de travail dans les ateliers de M. Pihet, constructeur mécanicien à Paris, le nouveau métier Jacquart, mécanique de l'invention de M. C. G. Gilroy, métier d'ailleurs mentionné dans l'attestation ci-contre, déclarons et attestons que le dit métier marche avec toute la perfection désirable et que, non seulement il donne beaucoup plus en produit que les métiers à la main, mais que ces mêmes produits sont supérieurs en régularité et en perfection.

Nous déclarons en outre qu'une jeune fille peut aisément gouverner trois de ces métiers.

Fait à Paris le 5 Mars 1838.

Signé.-DIOUDONNAT,

Constructeur de Mécaniques Jacquart.

Vu par Nous, Maire du 8 Arrondissement de Paris pour légalisation de la signature de MM. P. A. PIHET Ci-contre et DIOUDONNAT, apposée d'autre part.

Paris, le dix Mars 1838.

LE MAIRE (L. S.) Signé.-BAYTET.

Je soussigné déclare avoir vu fonctionner le métier dont il est question dans le présent certificat, mon opinion est qu'il remplit le but que l'auteur s'est proposé, et qu'il doit satisfaire à toutes les exigences du tissage en général.

Signé.-HENRY, Aîné.

Nous partageons l'opinion ci-dessus énoncée par Monsieur Henry. Signé-COUCHOT REY LEBEUF LEHR.

Je soussigné déclare que le métier à tisser dont il est parlé ci-dessus me paraît pouvoir parfaitement remplir le but que s'est proposé son auteur. Signé.-A. DHOMME.

Vu par le Maire du 3e Arrondissement de Paris pour légalisation de l signature de MM. HENRY aîné,

Paris, le 13 Décembre 1840.

Signé-DECAN. (L. S.)

Vu par le Maire du 5o Arrondissement de Paris pour légalisation de la signature de M. DIOUDONNAT.

Paris, le 13 Décembre 1840.

(L. S.) Signé. FOCCARD.

Je soussigné traducteur assermenté, certifie que la copie qui précède est conforme à l'original et que foi doit y être ajoutiée tant en jugement que hors.

Paris, le 13 Décembre 1840.

(L. S.) F. GARDERA.

Vu par le Maire du 3e Arrondissement de Paris pour légalisation de la signature de M. GARDERA, traducteur assermenté.

Paris, le 13 Décembre 1840.

PERIORT TROUSSCAY. (L. S.)

Je soussigné certifie avec plaisir que les métiers a tisser les étoffes faconnée ou unie pour la soierie et le lin que j'ai construit pour M. Charles Cunningham sous la direction de M. C. G. Gilroy ont parfaitement rempli le but qu'il s'était proposé.

1o Pour l'enroulement de l'étoffe de manière à ce que la trame dans le commencement de la pièce ne soit pas plus serrée qu'à la fin. Par ce moyen l'on met autant de fil de trame qu'on désire par centimêtre.

2o Pour que le fil de trame se trouvant tendu et dans une position parrallèle à l'étoffe évite tous les bouclages.

3o Pour le mécanisme nécessaire à faire marcher la Jacquart qui est tellement doux qu'il permet de donner a ces métiers la vitesse des métiers à calicots.

4o Pour le mouvement nécessaire à arrêter le marche du métier quand le fil de trame vient à casser; et enfin j'affirme que tous les fabricants que j'ai vu venir dans mes atelliers pour visiter ces métiers ont été d'accord sur les avantages et la simplicité de ce système.

En foi de quoi j'ai signé le présent pour rendre hommage a la vérité. Paris le 21 Décembre 1840.

E. PHILLIPPE.

Ing. mécanicien rue du Chateau Landon, No. 19, à Paris.

J'ai visité à plusieurs reprises, des métiers très bien montés et parfaitement organisés, garnir de leur piéce, pour travailler avec la mecanique Jacquart. Ces métiers appartiennent à M. Charles Cunningham, et sont construits par M. C. G. Gilroy dans l'établissement situé No. 19, rue château Landon, faubourg St. Martin.

Les avantages que j'ai appréciés sont :

1o L'application de le mécanique Jacquart, mu regulierement et agis

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