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of a prince, who employs himself so frequently at a distance from his cabinet and capital, in achieving the love adventures of his less intrepid subjects, by leaping into caldrons of heated oil and lakes of burning water. pp. 52, 10s. Mr. Maturin, in his last romance, has adopted one method of introducing the stories which are contained in his collection, which has at least the merit of originality; that of assembling a physician's cabinet of skeletons around a table, to have their histories related. The Persian novelist is less singular. It appears from him that in the olden time, which the translator fixes at our cra, there flourished a prince of such wonderful virtue that it was determined in the councils of the genii to reward his great qualities. The prize fixed on, something on the principle of Pope's apples and cakes,' was, it seems, a magnificent throne. This was accordingly manufactured, presented, and occupied. When the Rajah, however, whose virtues were thus immortalized, died, his successors, being unworthy of the divine gift, the throne was, by the order of the great genius Aïnder, safely buried, till a prince worthy of the illustrious Bekermadjiet should appear. Under ground therefore the throne remained for a series of centuries, and might in process of time have served for a new theory to some wondering geogonist, when fortunately for all parties a Rajah of great promise appears and the throne is discovered. He is not however allowed to sit upon it, till the thirty-two guardian genii have related to him an anecdote of its former possessor. These, with some fragments of different subjects form the book, which the baron has translated. We have extracted the following, as having as much mannerism as most of these stories. It seems it was the object of the Rajah to cause a princess, who kept obstinate silence, to speak four times. An attendant genius conceals himself in a lamp:

Békermadjiet converse avec la lampe de la reine, et lui raconte une histoire, à laquelle la lampe fait une observation, et une réponse qui fait rompre pour la première fois le silence à la reine.

'Le Rajah Békermadjiet se tourna d'abord du côté de la lampe, et lui adressa la parole en ces termes: oh, lampe! Il y a bien des jours que je suis arrivé dans cette ville, venant de très loin; je n'y ai fait aucune connoissance, je n'ai formé de liaison avec qui que ce soit, à qui je puisse confier mes peines, ou mes espérances. Votre Reine ne fait aucune attention à moi, et ne daigne pas me parler.

Vous étiez parfaitement heureux, lui répondit la lampe, vos. jours se passoient dans la plus agréable satisfaction. Qu'êtes. vous venu faire parmi nous? Quel motif a pu vous engager à quitter votre capitale d'Aotchine, et votre royaume pour venir dans cette ville, où commande une Reine du plus méchant caractère? Aucun Prince ne peut vous être comparé pour la bravoure, et la génerosité: et jamais dans le monde on ne verra naitre votre pareil. Vous êtes ici malheureux et délaissé; n'avez vous pas chez vous un nombre de femmes aumoins aussi belles que cette reine, et bien plus aimables? Que pouviez vous espérer de trouver ici, que vous n'eussiez pû vous procurer chez vous tout aussi bien, et même avec avantage?

Békermadjiet feignit un grand étonnement, en entendant ces paroles, et demanda d'où elle provenoient. La même voix lui répondit ; j'étois de la vase dans le fond d'un étang; un ouvrier ayant creusé un puit, et après m'avoir bien lavée et paitrie dans l'eau, me battit à coups de maillet, si fortement, que mes os furent brisés et réduits en pâte. En cet état il me façonna, me passa au tour, et me polit; enfin il me réduisit à n'avoir plus aucune force, ni même le sentiment de mon existence, en me faisant cuire dans un four. Alors le scélérat me perça les yeux, et fit de moi une lampe, en garnissant mes yeux de mêches et remplissant mon corps d'huile, dans l'état ou vous me voyez, servant de luminaire dans cet apartement. Je n'ai pas la faculté de tenir une plus longue conversation avec vous: je ne puis que vous entendre, si vous daignez avoir pour moi quelque complaisance : si Vous avez quelque pitié pour ma triste situation, racontez moi une histoire agréable et amusante: j'aurai beaucoup de plaisir à vous écouter, et cela me fera passer avec satisfaction une partie cette nuit.

Ecoutez, oh lampe! dit le Rajah Békermadjiet. On rapporte que dans la ville de Caboul, il y avoit jadis un marchand,' qui, avec d'immenses richesses, possédoit une très belle fille, dont les charmes et la beauté étoient supérieurs à toutes les autres, et au dessus de toute description: elle ravissoit tous les cœurs, et la renommée de son rare mérite s'étoit tellement répandue dans tout le païs, que les hommes les plus puissans et les plus considérables ambitionnoient de l'obtenir pour épouse. Son père avoit déclaré qui'il ne l'accorderoit qu'à celui des prétendans qui auroit une profession utile, dans laquelle il feroit preuve de la perfection et de la supériorité les plus décidées.

Il y avoit dans cette ville trois jeunes gens bien élevés, doués de talens et d'instruction, adroits, aimables et pleins d'esprit, et d'adresse. Ils se mirent sur les rangs, et firent savoir leur inten tion par un messager au père de la Demoiselle, en lui annonçant quels étoient leurs professions, et leurs talens respectifs. L'un

d'eux annonça que son état étoit celui d'orateur, et qu'à l'éloquence et au talent de la parole, il joignit l'art de deviner. au point que tout ce qui arrivoit dans le monde de bien ou de mal, lui étoit à l'instant dévoilé. Le second se donna pour avoir l'industrie de fabriquer un cheval de bois, avec une vertu magique et talismanique, telle que celui qui le monteroit, pourroit parcourir en un seul jour une étendue de chemin, que l'on ne pourroit faire en moins d'un mois par les moyens ordinaires de voyager: et de plus qu'il pourroit revenir chez lui dans le même jour. Le troisième se présenta comme un excellent arquebusier et tireur de flêches: il prétendit que son adresse étoit telle. que jamais il ne manquoit son coup, et que toujours la flêche qu'il lançoit atteignoit le but.

Le marchand fit part à sa fille des propositions, et des différens talens des trois jeunes gens qui prétendoient à sa main : elle demanda jusqu'au lendemain pour faire connoitre sa réponse.

'Dans la nuit suivante, sans que l'on sut comment, la Demoiselle disparut de la maison paternelle. La nouvelle se répandit le lendemain matin dans la ville, et y causa une grande sensation. Malgré toutes les recherches, on ne put savoir ce que la fille du marchand étoit devenue. Le père césolé de ce coup imprévu, fut d'abord trouver celui des trois prétendans qui avoit l'art de deviner: il lui dit ma fille a disparu de chez moi cette nuit puisque tous les évènemens vous sont connus, apprenez moi ce qu'elle est devenue.

Le jeune homme, après avoir réfléchi quelques instans, repondit au père: un magicien a enlevé votre fille; il la tient enfermée dans un château fort, placé sur le sommet d'une montagne inaccessible à tout mortel. Il lui indiqua en même tems de quel côté et à quelle distance étoit située cette montagne.

Muni de cette information, le marchand se rendit chez le second jeune homme, et lui dit: voici le moment de fabriquer votre cheval talismanique; nous y ferons monter le tireur de flêches, afin qu'il se rende au château fort qui recèle ma fille, sur une montagne escarpée dont je lui indiquerai la direction, où étant parvenu, il tuera le magicien ravisseur de ma fille, et me la ramènera.

'Le jeune homme se mit tout de suite à l'ouvrage, et fabriqua le cheval merveilleux; le tireur de flêches le monta, et arriva au château fort, tua le magicien, et ramena la fille du marchand.

"Il s'éleva ensuite une violente discussion entre les trois prétendans, chacun d'eux réclamant la possession de la Demoiselle. C'est moi qui dois l'obtenir, dit le premier, parce que j'ai fait connoitre en quel endroit elle étoit retenue et cachée, et que sans moi on n'auroit pû la revoir. Le fabricateur du cheval talismanique soutint que son droit étoit préférable à celui des deux autres,

parceque, sans le cheval qu'il avoit fabriqué et fourni, on n'auroit jamais pu ramener la Demoiselle. Le tireur de fléches, enfin, dit aux autres : Vos prétentions sont mal fondées; c'est à moi qu'appartient le droit d'épouser la Demoiselle. N'est-ce pas moi qui ai tué le magicien quí la retenoit, et n'est-ce pas moi qui l'ai reconduite à son père.

'A cet endroit de sa narration, le Rajah Békermadjiet demanda à la lampe à qui penses-tu que la Demoiselle doive être adjugée? La lampe, pour contrarier la Reine, dont l'humeur étoit connue, dit: la Demoiselle doit être donnée en mariage à celui qui a indiqué le lieu de sa retraite.

La Reine, à ces paroles, se mit en colère, et s'écria: scélérat, vagabond! Lorsque tu te permets de mentir aussi impudemment, et de donner une aussi sotte décision en ma présence, comment puis-je le souffrir? Ignorant que tu es, n'est il pas évident qu'aucun des prétendans n'a mérité la main de la Demoiselle, autant que le tireur de flêches, qui, pour la ramener, a payé de sa personne, et exposé sa vie ?

Le Rajah Békermadjiet, bien satisfait de cette sortie de la Reine, se contenta de dire: la reine a parlé une fois : lampe, je réclamerai votre témoignage.' pp. 188-194.

There are some useful notes interspersed. Among them the following mention of the Parias, which seems sufficiently probable, but which we should hardly forgive, if it should weaken our interest in St. Pierre's lovely cottage.'

But it is a mistake to suppose that the Choutras, Soudras, or Parias, the inferior cast are as vile and contemptible as most Europeans are accustomed to suppose, led by the description of many writers, as the abbé Raynal. The Parias form the great number of the mass of the people. They exercise the mechanical arts, which are useful and necessary to society, though not ennobling. Many Parias are rich, having acquired wealth by commerce. A Bramin told me of a Paria who had written a very valuable treatise of morals, whose name I happen to have forgotten.' p. 62.

ART. XX.-Essai sur l'Indifférence en matière de Religion; par M. L'Abbé F. de la Mennuis. Tome Premier, pp. 562. Quatrième edition. Paris, 1818.

NOTHING has been published in France upon the subject of religion, since it was decreed, that God might exist, and the soul be immortal, which has attracted so much attention New Series, No. 6,

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as this essay of the Abbé de la Mennais. We quote our extracts from the fourth edition; wonderful success for a book on religion printed in Paris. We have seen the opinion expressed that the writer is without a rival since the time of Bossuet. He has evidently taken this great man for his model; and is worthy to study in such a school. So far as his own strong and inquisitive mind would permit, he seems to have come into possession of the opinions of the bishop of Meaux, as of a legacy, and to have taken their sum total; not excepting his vehement opposition to protestantism in every shape, and his ardent attachment to such a modified papacy, as can consist with the liberties of the Gallican church. Indeed his reverence is rather for antiquity in the mass, than for the Roman sovereign of the catholic religion; although he has enough of this to induce every protestant to examine well the several links in his chain of argument.

But the title of his essay shows sufficiently that he does not consider the controversy now to exist in its ancient form; that it is no longer a dispute what is to be our mode of belief, but whether we will have any; not with bigotted attachment to one sect, but with indifference to all. Toleration may subsist with a firm persuasion that we are ourselves in the right, and zeal subsist together with knowledge; but the conjunction is probably less frequent than we imagine. It is not even reasonable to censure the spirit of pro. selytism, when it does not show itself in an obnoxious shape: for if we believe that we possess a rich treasure, we may, in all charity, be willing to better the condition of others by imparting it; and truth, like fire, is common property.

Among all the questions, which are presented to the mind of an intelligent observer of the state of Europe, no one is more difficult of solution than the probable result of the notions upon the subject of religion, which have floated upon the surface of that troubled continent. While we know that superstition has been disrobed, and violence disarmed; that freedom of religion will be had with constitutional liberty; yet it would require a prophet's eye to discover how soon the christian religion may resume its influence in a new form. The great nation' has acted so powerfully upon all the neighbouring kingdoms, that it occupies a large space in this ques

tion.

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