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et je l'assure déjà qu'il ne fera que rechaufé, et qu' il le tirera du fond de cette gibecière que vous connoiflez. Adieu, ma divine Bonne, il y a raison par tout: cette lettre eft devenue un jufte volume, j'embraffe le laborieux Grignan, le Seigneur Corbeau, le prefomptueux Ademar, et le fortuné Louis de Pro-, vence, fur qui tous les Aftrologues difent que les Fées ont foufflé, E con questo mi raccomando.

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Boursault und Babet.

Lome Bourfault, geb. 1638, geft. 1701, ift den Lesern des Boileau eben nicht von der vortheilhafteften Seite bekannt; auch werden seine Fabeln und Schauspiele jezt schwerlich mehr gelesen; aber seine Briefe, und, besonders die von der Babet, die mit ihm Briefe wechselte, verdienen noch immer Aufmerks famkeit.,,Dieses muntre und wißige Mädchen, fast Gellert, bes schämt den Boursault sehr durch ihre Briefe. kaum dreißig. Boursault sagt in der Vorrede. dern weggeliehen, und nicht wieder bekommen habe. hat man ihm doch nicht lieber die feinigen abgeborgt?"

A BABE T.

Es sind ihrer daß er die ans Warum

Pour te montrer que je fuis l'amant le plus pacifique que tu aies eu ta vie, malgré la quérelle que nous eûmes hier ensemble, je te prie de me venir aider à faire un chrêtien. Une Imprimeuse que demeure au païs latin, s'étant avifée de faire un enfant, fon mari s'est avisé de me choisir pour en être le parain, et je ́ m'avise de te prendre pour être ma commere. Comme tu n'as jamais rien voulu tenir de moi, et que je ne fuis pas fûr que tu aies jamais rien tenu à d'autres, je doute que tu veuilles tenir ce pauvre petit; et que tu fois affez charitable pour lui accorder une grace que tu as peut-être refusée à cent pauvres petits comme lui. Je dis comme lui, car c'est un mâle qui eft né coëffé, et qui fans doute sera le plus heureux du monde quand tu auras pofé ta main dessus. C'est un aveugle qui fent ce qu'il ne voit pas; et un muet qui demande fes néceffités fans parler. Il a reçû la première faveur de ceux qui l'ont conçû; la seconde de celle qui le nourrit; et tu lui accorderas la dernière,

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s'il te plaît. Si c'etoit pour moi ce que je te demande, tu aurois raifon de faire quelque petite difficulté; mais tu fais bien que je n'aurai que l'honneur d'affister à l'action, et que celui pour qui je prie en aura tout le profit. Pour moi, quoique j'en aie deja tenu de petits et de grands, je ne fuis non plus favant fur cette matière là que le premier jour. J'attens toujours qu'on me dife mettez la main là; et comme je fuis l'ennenai juré des reverences, un de mes plaisirs feroit de pouvoir faire cela avec toi fans cérémonie. Si je vois que tantôt tu t'en aquittes de bonne grace, je te ménagerai quelque chofe (que je ne veux pas nommer, parce qu'il faut que ce foit la marraine qui nomme la premiere) que nous aurons bien du plaifir à tenir ensemble. Je t'irai prendre precisement trois heures, pour te mener au rendez-vous. prête pour l'heure que je te marque; fais-toi charmante à ton ordinaire, et je ferai au mien Tout à Toi.

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"ཝཾ།ཟེ*་༈

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Sois

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Mon pauvre compere, mon ami, je tiendrai tout ce que tu voudras me faire tenir, petit, ou grand, mâle ou femelle, n'importe. Tu n'as qu'a me venir pren dre fur les trois heures, et tu me trouveras pour le moins auffi parée, que tu l'étois quand tu montas fur le cheval etique dont tu fais la peinture dans la lettre de Madame d'Angoulême. Je gage, fi tu veux, les fraix du baptême, que parmi toutes les commeres que tu as, il n'y en a point de fi jolie que je le ferai tantôt. On me vient d'apporter un mouchoir de point permis, dont tu auras le pucelage. J'ai des coins blonds de la bonne faifeufe, qui me rendent belle comme un ange, et je fouhaiterois, quand nous nous quérellames, tu m'eulles repris ton coeur, pour voir fi aujourd'hui je ne te le ferois pas bien rendre. Je me pare de la forte pour meriter la grace que tu me fais de me choisir pour être ta commere. Comme voilà le quinzieme enfant dont j'aurai été marraine, il n'y a point de cérémonies, dans un baptême que je ne sache; et tu avoueras tantôt quand tu verras de quelle façon je m'en démêle, que je fuis tout à fait propre à faire des chrétiens. Je te prie que ce ne soit pas là le dernierque nous fassions ensemble: Oblige, fi tu peux, toutes les femmes que tu connois, de te faire le parrain des enfans qu'elles font, et les filles de ceux qu'elles ont envie de faire. Je ferais ta commere autant de fois que tu le voudras; et le coeur me dit, qu'après plufieurs petites alliances, il en arrivera une bonne, qui me fera être toute ma vie à Toi.

Ninon de l'Enclos.

Nicht so sehr als Schriftstellerin, als wegen ihres Wines, ihrer Galanterie, und deren Fortdauer bis ins höchfte Alter, ist dieß französische Frauenzimmer berühmt. Sie ward im Jahr 1615 u Paris geboren, und karb 1706 in einem Alter von gọ Jahren. Schon früh verlor fie ihre Eltern, lebte nun für sich, und zog bald durch Wiß und Belefenheit die Aufmerksamkeit der schonen Seifter auf sich, so, wie sie durch ihre Annehmlichkeiten und Eroberungssucht fich den Umgang junger Wollüftlinge ers warb. Gegen die Ehe behielt fie Zeitlebens eine herrschende Abs neigung; delo zahlreicher aber waren ihre Liebesverständnisse. Bey dem allen war sie über die Liebe selbst eine launenvolle Søs phiftin, sah sie immer nur als finnliches Gefühl, nicht als Angelegenheit des Herzens an, als vorübergehende Tauschung, durch Vergnügen hervorgebracht, und durch Sättigung zerstört. Ihr Haus war ein Sammelplagder Gelehrten und Weltmänner. Daß fie dem jungen Voltaire zweitausend Franken zum Bücherankaufe in ihrem Vermächtniß ausseßte, ist aus dessen Leben bekannt. St. Evremond stand mit ihr in Briefwechsel, und in seinen Werken ist sowohl der Brief à la moderne Leontium, als ein andrer, à Mlle. de N. XXX. an fie gerichtet. Der legte schließt mit den Versen:

L'indulgence et la fage nature

A formé l'ame de Ninon
De la volupté d'Epicure,

Et de la vertu de Caton.

Von Le Bret hat man ihre, auch ins Deutsche überfette, Les bensbeschreibung, und von de la Beaumelle ihre noch umstånds lichern Memoires. Die Lettres de Ninon de l'Enclos au Mar quis de Sevigné, aus denen hier einer der schduften ausgehoben ist, find indeß wohl gewiß nicht von ihr selbst, sondern wahrs scheinlich von dem jüngern Crebillon in ihrem Geiste, aber meis fterhaft, geschrieben. Gellert fällt von diesen Briefen folgendes Urtheil:,,Eben so genau, als Crebillon's Briefe (Lettres de Madame de M** au Comte de R**) schildern sie das menschs liche Herz ab; und sie würden es noch genauer abschildern, wenn sie nicht manchmal besondre Wahrheiten in allgemeine verwans Delteu. Sie offenbaren in einer munteru, und oft boshafteng Schreibart die verborgensten Geheimnisse der Lebe is scharffins nis, daß man die erhabne Enthusfaßterei der platonischen Liebe

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