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PRINCE FERDINAND OF BRUNSWICK TO MR. PITT.

MONSIEUR,

A` Owelgunne, ce 13e Novembre, 1760.

Je ne saurois me refuser la satisfaction de témoigner à Votre Excellence combien je suis charmé de la voir sous le nouveau regne occuper la même place qu'Elle a occupé sous le regne précédent, avec autant de gloire que d'avantage pour la Grande Bretagne et pour toute la cause commune. C'est une augure bien favorable pour le bonheur de l'empire Britannique, que de vous voir continuer à travailler pour son avantage. La cause commune

with great grace and dignity. He received all his grandfather's servants with great goodness, and pressed them to continue in his service; which they consented to do, though some of them, particularly the Duke of Newcastle, was inclined to retire; but all the Whigs in the kingdom united to desire his continuance in employment, and he was promised the direction in the new elections. with all the other influence he formerly enjoyed. Mr. Pitt has, however, the lead, and Lord Bute has a difficult game to play, as a personal friend and favourite, with weight, of course, but no employment of business. This, you see, must occasion new scenes, which will be represented as people's passions and interests lead them. Hitherto things have gone on smoothly in appearance, and in parliament unanimously, and the only thing which occasioned a fluster, was the invitation and admission of some Tory lords and commoners into the bedchamber; a measure which I should have no objection to, if concerted; but which, nevertheless, may rather tend to divide than to unite. In what way the new parliament will be chosen, we shall soon see. I hear the fashion at court is to say, it shall be a parliament of the people's own choosing; which, in these times, may open the door to new cabals and difficulties, though the principle of it may be wise and honest."- Mitchell MSS.

y aura sa grande part: mais ce n'est pas cette considération seule qui m'y intéresse; l'amitié dont Votre Excellence m'a toujours honoré m'y présente des intérêts qui me sont des plus précieux. Je prie Votre Excellence de vouloir bien en être persuadé, et de me croire à jamais, avec les sentimens de la plus haute estime, Monsieur, de Votre Excellence,

Le très humble,

très obéissant serviteur, FERDINAND DUC DE BRUNSWIC ET DE LÜNEbourg.

MR. PITT TO THE KING OF PRUSSIA.

[From a rough draught in Mr. Pitt's hand-writing.]

SIRE,

Ce de Novembre, 1760.

La lettre que votre Majesté a daignée m'écrire, en me comblant de gloire, me pénétre d'une reconnoisance également vive et respectueuse. Des paroles ne peuvent dire le prix de la condéscendance et du suffrage d'un Monarque, dont le nom ne cessera d'être célébré et vénéré qu'avec celui du Roi Macédonien, qui n'a eu, toutefois, qu'un empire à combattre, non les forces réunies de deux à la fois, tels que ceux qui sont conjurés contre votre Majesté. Qu'il me soit permis, Sire, ici, en mêlant ma voix aux éloges de l'Europe universelle sur la dernière victoire de V. M. en Saxe, d'aspirer à sur

passer, à cette occasion, par la sensibilité de ma joie, les plus zélés de votre gloire.

Enhardi encore par l'étendue de cette confiance par la quelle V. M. a daignée me distinguer, j'ose de plus, Sire, applaudir, comme un suprème effort de magnanimité, à ces réflexions que la sagesse et l'amour du genre humain ont fait naître au milieu même des victoires, tendantes à acheminer la fin des maux d'une guerre généralement ruineuse, et si particulièrement désolante et funeste à l'Allemagne; trop heureux si, dans une conjoncture aussi intéressante, il m'étoit donné de contribuer en rien à la moindre partie de l'idée si infiniment au-dessus de mes facultés. Mais en reconnoissant, comme je dois, tout mon néant, je n'ai pas laissé de sentir, Sire, qu'il a dépendu simplement d'une intention droite de faire, de la lueur qu'il a plu à V. M. de me confier, l'usage que je suis fortement convaincu être le plus conforme à vos intérêts, et en même tems de m'acquitter essentiellement de mon devoir envers le Roi, par un attachement inviolable à la cause de V. M.; qui n'est en effet que celle de la liberté commune.

Agréez, Sire, que, pour ne vous plus détourner, je me référe pour le reste aux depêches de vos ministres, et qu'en faisant sans cesse des vœux pour vos prospérités, j'ose supplier V. M. de me faire la grace de me continuer cette haute bienveillance, et cette protection qu'il lui a plu de m'accorder. Je suis, avec le plus profond respect, Sire, &c.

W. PITT.

THE KING OF PRUSSIA TO THE KING OF ENGLAND.

A Meissen, ce 26e de Novembre, 1760.

MONSIEUR MON FRÈRE,

Il faudroit que je fusse privé de tout sentiment, si je n'étois pas sensible à la manière affectueuse et cordiale dont votre Majesté daigne prendre part aux succès que mes troupes ont eues contre les Autrichiens. Je voudrois pouvoir lui marquer toute l'impression qu'un procédé aussi généreux a fait dans mon cœur ; il ne s'en effacera jamais. Je ne cesserai de me rappeller que les prémices de son regne ont été marqués par des témoignages d'amitié, par une noble fermeté à soutenir les engagemens du Roi son grand-père, et par l'amour de ses peuples pour un Monarque, qui en montant le trône donne des témoignages éclatans de tant de vertus.

Que ne puisse-je contribuer autant que je le désire au bien de la cause commune! J'ai cependant fait quelque détachement, ne pouvant faire davantage, qui obligeront peut-être les François de quitter Göttingen, et donneront au Prince Ferdinand le moyen de nettoyer le Landgraviat de Hesse. (')

(1) After their failure on the Rhine, the allied army in Westphalia made a vigorous attempt upon Gottingen, which they kept blockaded until the 12th of December; when the French, having taken a strong post of the allies in a sally, compelled them to raise it, and go into winter quarters, leaving the enemy in possession of Hesse, and the whole country eastward of the Weser to the frontiers of the Electorate; by which they com

Votre Majesté se contentera pour le présent de ces foibles marques de ma bonne volonté que je lui donne: né avec un cœur sensible et une âme reconnoissante, je voudrois que mes facultés répondissent à mes désires, pour lui prouver toute l'étendue de la haute estime et de la considération avec laquelle je suis inviolablement,

Monsieur mon Frère,

De votre Majesté le bon Frère,

FREDERIC.

THE DUKE OF NEWCASTLE TO MR. PITT.

DEAR SIR,

Newcastle House, November 28, 1760.

Ar my coming home this moment, I found a letter from my nephew Charles Townshend, giving me an account of the happy issue of the meeting this morning. I cannot avoid immediately congratulating you upon it, as it removes, I hope, any possibility of difference this session, amongst those who mean the same thing. I know how much those who wish union and quiet (') owe to you upon

municated with the Austrians and Imperialists, and prevented the succours with which the King of Prussia, after the battle of Torgau, had intended to reinforce the allied army.

(1) The subjoined extracts from Dodington's Diary, of this and the following month, will show the extent to which in

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